Bien sûr, il n’était pas marocain, mais égyptien. Mais c’était un grand écrivain, un francophone (plutôt rare pour un égyptien), et ses romans font partie des livres qui m’ont donné envie de traverser la méditerranée, bien avant de le faire, quand je lisais pendant les cours, en cachette du prof, un livre ouvert sur les genoux.
Les personnages qu’il décrit, petites gens vivant entre humour, dérision et désespoir, dans une mégalopole nord-africaine sont si proches de ceux qu’on peut trouver à Casablanca ou Tanger qu’il suffirait de changer quelques noms de rues, quelques expressions dialectales, pour se retrouver chez nous.
La philosophie cynique et légère de , ou le désespoir des habitants de sont toujours les mêmes, à croire que près de soixante ans après, rien n’a changé.
2 Comments
Je ne l’ai pas encore lu, mais ton billey ainsi qu »un éloge dans le Monde des livres m’ont donné envie de le découvrir.
Il parait qu’il avait la plume difficile, il écrivait une phrase par jour. Signe d’une plume exigeante et certainement belle.
Il y a un autre écrivain francophone d’origine égyptienne, c’est le poète Edmond Jabès. Lui aussi a une écriture qui fascine.
Jabès est un de mes auteurs fétiches. Une perle à emporter dans le sac à dos et à savourer dans le désert.
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