L’auto-stop au Maroc ? Une mauvaise idée !
L’auto-stop se pratique de moins en moins au Maroc. J’ai souvent entendu des histoires “à faire dresser les cheveux sur la tête”, de personnes prises en stop, et qui à un moment ou à un autre simulent un accident, pour faire jouer l’assurance, et extorquent de l’argent par le chantage.
L’autre histoire, c’est celle du marocain bien mis de sa personne, avec une mallette, qui arrête en stop une voiture de tourisme, et qui à l’arrivée, donne un millier de dirhams, en remerciement pour l’avoir aidé à transporter sans risque sa cargaison de drogue.
Vrai ou faux, là n’est pas la question : les marocains n’aiment pas prendre des inconnus en stop, et le font de moins en moins. Les gens que vous voyez le long des routes ne font pas de stop. Ils attendent le taci ou le mini-bus de brousse, ou des connaissances.
Si vous cherchez à faire du stop au Maroc, vous risquerez donc d’abord de ne pas être pris, tout simplement.
Et si on vous prend en stop, ce sera peut-être pour vous entraîner dans un bazar ou dans un hôtel.
Il n’y a pas de réel danger physique, mais c’est sans doute la forme de voyage la moins pratique. Surtout pour une femme.
Et de la même façon, soyez prudents avec les gens qui cherchent à se faire prendre en stop
Dans toutes ces histoires affreuses qui circulent, il y a bien un fond de vrai. Vous n’êtes pas du pays, vous ne connaissez pas les gens. Alors proposez de laisser de l’eau, ou d’appeler au prochain village, mais réfléchissez bien avant de prendre un voyageur. Et ne prenez pas une voyageuse solitaire. C’est un autre métier, ça…
En cas de panne ?
Là c’est autre chose. On s’arrêtera pour vous aider, ce qui permettra aussi de vérifier la réalité de la panne, et on vous prendra en charge.
Charge à vous d’être suffisamment reconnaissant….
Les transports en commun sont très bon marché au Maroc. Le “stop” est possible, encore, dans les endroits où il n’y a pas de taxi, ou de bus, et il ne se pratique pas en se mettant au bord de la route avec le pouce levé, mais à la dernière station de taxi, ou au café du village, en cherchant quelqu’un qui voudra bien vous emmener.
Là où les taxis ou les bus passent, prenez-les.
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