Sur une semaine, l’ultra-marathon des Sables est, il faut bien le reconnaître une épreuve de fous.
Le soleil, le vent, le sable, la chaleur, les dunes, et les 240 kilomètres n’ont pas rebuté les 800 participants de l’édition 2008, et on en attend autant pour 2009.
Le départ de la dernière étape 2005.
(c) M.Jourdan
Un des plus anciens marathons du Maroc
Le Marathon des Sables entre dans sa vingt-quatrième édition. C’est la course reine du sud, qui a vu le sacre de Lahcen Ahansal, et en 2008 de son frère Mohamed Ahansal, deux ultrafondeurs marocains originaires de Zagora.
Chaque année la course passe par des paysages à la fois splendides et extrêmement difficiles.
Il fait déjà chaud dans le désert, au printemps, et en plein soleil les températures atteignent facilement les 30° et plus.
Et sous ce soleil, courir dans les dunes, c’est plus qu’un exploit !
Tazzarine, Merzouga sont parmi les points de passages réguliers d’un marathon qui change régulièrement son parcours.
Une approche écologique
Ca on aime bien.
Atlantide, la société française qui organise la course, est un ardent défenseur de l’écologie. Et par exemple le concurrent qui laisse tomber sa bouteille sur le parcours sera pénalisé !
Une équipe est entièrement dédiée au nettoyage, et un incinérateur spécial a été apporté, pour pouvoir détruire les déchets sur place.
On est loin de certains raids, plus destructeurs qu’autre chose. Mais c’est normal, quand on court on est dans le pays. Et encore plus quand le vainqueur est régulièrement un enfant du pays.
Pour les non coureurs
L’ambiance de l’arrivée est plus intense que pour beaucoup d’autres marathons. On est loin des foules immenses de New York ou même de Paris, mais l’investissement des sportifs a été tel que le petit millier de coureurs suffit à déborder du désert.
L’arrivée finale de 2005.
(c) M.Jourdan
Alors si vous venez en vacances à ce moment là, nous essaierons de vous faire faire un petit détour par l’arrivée !
Le site officiel du Marathon des Sables : www.darbaroud.com
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