Un logo amélioré
Notre logo a un peu changé : nous avons rajouté le nom de notre Oasis en berbère. C’est la retranscription fidèle de notre nom français.
Au fait saviez vous que “Mezgarne” ou “Mizgarne” en berbère, cela fait référence aux troupeaux de bétail ? Un souvenir de l’époque d’avant la sécheresse, quand notre Oasis était perdu au milieu des champs de luzerne et des grands palmiers. De nombreux nomades venaient aussi pour paître leur cheptel, d’où le nom, composé de “Ezgarne”, le troupeau et “M(i)” la mère, ce qui nourrit..
Un blog pour l’Oasis
La grande nouveauté du site, c’est notre blog. Nous avions besoin d’un outil simple pour des petites mises à jour rapides, des informations ponctuelles, à durée de vie limitée (comme la date d’un moussem). Et puis cela permet aussi d’accueillir vos impressions, de vous montrer des aspects du Maroc qui entrent un peu difficilement dans la structure de notre site…
Par exemple, nous vous mettrons aussi en ligne les musiques de jeunes musiciens marocains. Le premier groupe “Gawa Diffusion”, est à Casa, il fait ce qu’on appelle dans le jargon de la “Fusion marocaine”, une world music basée sur les rythmes des Gnaouas. D’autres à venir, aussi, et des nouvelles de nos voyages. Nous espérons que ce blog deviendra un rendez-vous des amoureux du Maroc.
Un nouvel hôtel : Les Roches dans les gorges du Todgha
Un nouvel hôtel dans nos pages : l’hôtel restaurant des Roches, dans les gorges du Todgha. Au pied de l’oued, où viennent s’abreuver les chèvres des nomades, le matin, l’hôtel vous propose, dans cadre traditionnel, des chambres confortables, avec des décorations variées, plusieurs salles de restaurant, un salon marocain, une buvette.
C’est un endroit idéal pour s’arrêter au cours d’une visite du grand Sud, et, en été, pour profiter de la fraîcheur, protégé du soleil par les falaises et les arbres qui poussent devant l’hôtel.
De nombreuses excursions peuvent aussi se faire dans la région, à cheval, en VTT, et l’hôtel loue du matériel d’escalade que vous pouvez utiliser, en vous faisant accompagner par les guides (parlant français et espagnol).
Plus d’informations sur l’hôtel
M’hamid des Gazelles
S’il y avait la mer, ce serait le rivage des Syrtes. Il n’y a rien au-delà de M’Hamid, sinon le sable et le désert, et loin, quelque part, un Polisario qui a fait ici une incursion d’une nuit en 1992. Mais depuis la police surveille les quatre-quatre, et note scrupuleusement qui entre et qui sort de cette zone frontière.
M’Hamid des gazelles (c’est la signification de ce nom) est bien un poste-frontière face à la volcanique Hamada du Guir et à l’immensité du Sahara, au bout de la route. Littéralement. Le goudron disparaît soudain sur la place centrale, où une petite mosquée fait place à quelques boutiques pour touristes, qui offrent randonnées, excursions et souvenirs berbères. C’est la dernière des oasis, l’endroit où l’oued Drâa s’enfonce définitivement dans le sable pour atteindre la côte atlantique après plus de 800 kms de trajet souterrain
En faisant abstraction de l’arrivée où l’on passe devant quelques hôtels de luxe enfouis sous la palmeraie, M’Hamid vous donnerait une bonne idée de ce qu’on sans doute été Zagora ou Ouarzazate dans les années 30, quelques maisons de terre battues alignées tant bien que mal le long de deux ou trois rues (juste ce qu’il faut pour pouvoir se déclarer une ville). Des enfants qui vous regardent curieusement
Le Mariage Berbère
J’avais pris le car, dit Anne, à l’heure de la sieste, donc au plus fort de la Chaleur ; à Zagora le mois de mai est déjà touché par les premiers remous d’un vent brûlant. J’étais en route pour M’hamid, un poste militaire établi l’extrême sud, au bord d’une plaine sableuse où coule l’oued Draa. […]
Il vint sur les cinq heures une forte tempête de sable. Le car avait tourné et retourné cent fois, se faufilant sur l’étendue où se résorbaient au fur et à mesure les repères. Maintenant le ciel avait la couleur de la piste, il voyageait au-dedans de lui des trombes de grains fous, une grêle cinglante et aveuglante. Les palmiers moulinaient l’air, tressés, divisés par les courants.
L’étrange histoire d’une femme qui vient régulièrement dans le Sud du Maroc, au point peut être d’y perdre son identité et d’y devenir une Lalla… L’histoire commence vers M’hamid, elle se poursuit à .
Le site du Vieux Maroc
En surfant sur le net, nous avons trouvé un site très intéressant, avec plein de vieilles photos et cartes postales du Maroc.
On peut rêver devant les vues des portes de Marrakech et Fès au siècle dernier, la palmeraie en pleine campagne, ou des images plus récentes, où l’on voit une architecture coloniale des années trente, encore flamante neuve, et où l’on peut s’amuser à essayer de retrouver les artères actuelles de nos grandes villes, avec leur nouveau nom.
Un grand merci à sa créatrice, Denise, pour nous avoir donné l’autorisation d’utiliser ces images, et aussi pour avoir très gentiment parlé de nous !
Et pour finir un grand merci…
Nous avons eu presque 12.000 visiteurs sur notre site pour le seul mois d’août. Pour une petite activité comme la nôtre, qui ne peut se permettre de faire de la publicité de façon intensive, c’est énorme. Cela tient en partie à vous, qui parlez de nous et faites circuler notre adresse.
Alors, comme on dit là-bas, choukran bezaf, on va assayer de continuer à vous intéresser !