La Gazette du Chergui

La rénovation de l'aéroport Mohammed V, des perturbations pour les correspondances internes

Un nouveau terminal est en construction. Il accueille déjà les lignes internationales, en revanche les départs pour l'intérieur du pays se font encore dans le vieux terminal.
Autant le nouveau est tout aménagé, avec boutiques, cafés, belles lumières.... autant l'ancien est entièrement délaissé. L'ONDA a eu l'excellente idée de fermer toutes les boutiques, le petit restaurant qu'il y avait à l'étage, bref il reste un zeste de petite buvette avec quatre ou cinq tables, des chaises de café en métal, et aucune séparation entre fumeurs et non fumeurs.
Le rêve quand il y a une correspondance de six heures pour Ouarzazate, celle qui atterrit à 23h50... quand il n'y a pas de retard.
Trois solutions possibles :

• Quitter l'aéroport et aller à Casa, relativement facile avec le train qui se trouve dans l'aérogare, départ toutes les demi-heures, environ un quart d'heure pour arriver au centre (Casa Voyageurs). Mais pas très pratique si par hasard on a des bagages à main un peu lourds (car il n'y a bien sûr aucune consigne).
• Disposer d'un billet business. On a dans ce cas le droit d'utiliser le salon V.I.P. de la RAM, le seul espace accueillant encore des voyageurs dans l'ancien terminal.
• Passer la douane au nouveau terminal, et rester dans l'espace arrivée, avec les buvettes.

Ou alors, tout simplement éviter les correspondances à Casablanca.
Les liaisons directes sur Marrakech et Agadir sont fréquentes, assurées par les low-costs et les middle-costs. Et la liaison en train de l'aéroport sur Marrakech est parfois plus rapide que la correspondance.
Nous pouvons venir vous chercher sur place sans difficulté, et agrémenter le trajet vers Ouarzazate par une visite de la kasbah de Télouet.

Les parcmètres et les gardiens de rue

Les parcmètres fleurissent partout à Casa. Donnés en concession à une société privée, les sabots fleurissent très rapidement.
En même temps, le sabot coûtant 30 dirhams... c'est encore donné pour un parking d'une journée ou deux.
Le petit métier des gardiens de rue n'a pas disparu pour autant. Plus rares, les gardiens sont toujours là, pour vous aider à vous garer, surveiller votre voiture... et remettre de l'argent dans la machine, à votre place.
Le prix est de 2 dirhams de l'heure. Selon les appareils, on peut mettre moins, et se contenter d'une demi-heure, ou pas. Mais il n'y a pas de durée limite.
Bref les ennuis ont commencé, mais c'est encore viable.

La mosquée Hassan II