• Préparer son voyagePour préparer votre voyage, un point sur les formalités, une présentation des différentes façons de voyager, et quelques informations pratiques (faire, ne pas faire, vêtements...)
  • Circuits et excursionsNos excursions d'une ou deux journées, au départ des grandes villes du Sud, et nos circuits.
  • HébergementTout savoir si vous voulez dormir sous tente berbère à l'Oasis de Mezgarne. Aussi une sélection de quelques hôtels dans la région.
  • BoutiqueUne boutique éthique, au service de coopératives marocaines. Vous pouvez les visiter sur place, ou acheter de retour en Europe, par notre intermédiaire, safran bijoux en argent, broderies et tapis.
  • Contact / infosToutes les informations pour nous trouver, nous contacter.
  • Prix et conditionsLes prix, les conditions de réservation, nos conditions générales de vente.
  • En savoir plusDes liens, des forums, des livres sur le Maroc. Plus d'informations pour préparer votre voyage
  • Livre d'OrLaissez nous un petit mot, cela nous fera plaisir.
  • Plan du siteIci, vous pouvez trouver toutes nos rubriques
  • Le Maroc et le printemps arabe : situations comparées

    Article en deux parties, car sinon ce serait vraiment trop long…. Ici, on commence par une comparaison entre le Maroc et ses voisins, et une revue des différents points « importants » de la situation économique, politique et sociale. L’article suivant parle des événements qui ont précédé les manifestations du 20 février, des manifestations elles mêmes et de la suite qu’on peut attendre.

    Dimanche 20 février des manifestations ont eu lieu dans la plupart des grandes villes du pays, - et même dans les moyennes,Ouarzazate n’étant quand même pas ce qu’on appelle une grande ville.

    Ces démonstrations font partie du « printemps arabe », qui a lieu de façon beaucoup plus violente dans d’autres pays, la Lybie, le Bahrein, le Yémen, l’Algérie, après la Tunisie et l’Egypte.
    Si « vu de Sirius », on peut dire que « tout ça c’est des pays arabes », en réalité, dans chacun de ces pays, la situation est différente, même si les causes des manifestations sont en partie communes.
    Dans les points communs il y a :

    • une très importante population jeune, avec un taux de chômage très élevé, des difficultés pour trouver des débouchés correspondant aux qualifications universitaires, phénomène qui a été renforcé par la diminution constante de l’émigration de travail
    • la perte de statut d’une classe moyenne composée essentiellement de fonctionnaires, qui avait été favorisée par la décolonisation, et qui, avec l’évolution économique, voit fondre ses avantages
    • une classe politique pas très compétente, corrompue, et qui s’accroche au pouvoir comme le bernicle à son rocher.
    • une corruption qui sort des limites de la classe politique

    Dans les éléments qui varient d’un pays à l’autre, il y a :

    • l’impact sur l’économie locale de la crise européenne, par quatre aspects :
      1. pour des pays comme le Maroc ou la Tunisie, la baisse des revenus touristiques, très sensible
      2. la baisse des revenus à l’exportation, et notamment du volume des contrats de sous traitance et d’off-shoring (qui justement frappe beaucoup cette classe de jeunes diplômés)
      3. la diminution encore plus forte des visas de travail
      4. et du fait du chômage européen, la baisse des transferts des émigrés
    • la structure politique, royauté ou gouvernement pseudo-démocratique
    • le niveau global de la formation, de l’accès aux médias occidentaux, à l’internet
    • une conscience politique plus ou moins développée, et l’histoire de chaque pays, qui lui a permis de faire plus ou moins l’apprentissage de la démocratie
    • la structure du pays, sans reprendre les déclarations délirantes du fils de Khadafi, un pays qui vit déjà des revendications régionalistes, ou séparatistes, sera dans une situation différente d’un pays qui ne connaît pas ces problématiques (comme la Tunisie)
    • le poids des fondamentalistes religieux
    • l’enjeu que représente le pays au niveau international, et les risques perçus par le reste du monde d’une déstabilisation dans ce pays.

    La situation au Maroc, par rapport à la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte…

    L’impact de la crise extérieure

    Comme les autres pays, et plus encore que l’Algérie ou la Lybie, qui ont des réserves pétrolières, le Maroc, qui vit essentiellement du tourisme, de l’agriculture et de l’off-shoring (les revenus du phosphate servant pour l’instant à rembourser la dette), a été touché par la crise. Sur des grands centres touristiques, comme Marrakech la chute de la fréquentation a dépassé les 25%.
    Les emplois saisonniers en Espagne (agriculture et tourisme) ont aussi durement été touchés, et enfin, comme le Maroc n’est pas auto-suffisant en céréales, et que l’agriculture a été pénalisée par des conditions climatiques difficiles (sécheresse dans le nord, puis très grosses pluies), les importations de blés augmentent, et sont grevées par l’augmentation du prix sur le marché international.

    Le chômage des jeunes

    Le Maroc ne fait pas beaucoup mieux que ses voisins.
    Comme dans les autres pays, le taux de natalité est encore élevé, même si on voit dans les grandes villes une tendance très forte au mariage tardif (jusqu’à trente ans dans les grandes cités comme Casablanca, et à des familles de deux à trois enfants. En revanche, dans les campagnes, dans le sud, les grandes familles sont encore la règle.
    Or, à la différence de la Tunisie et de l’Algérie (j’ignore la situation en Egypte), la formation supérieure au Maroc est loin d’être de qualité. Un licencié de l’université publique a plutôt un niveau bac européen, et en dehors des filières techniques (informatique essentiellement), les jeunes diplômés se retrouvent sans travail, ou avec des postes de fonctionnaires qui se sont fortement dévalorisés. Un instituteur en fin de carrière gagne à peine 6.000 dirhams par mois, en début de carrière, il est au SMIC (2.250 dirhams / mois, à peine 200 euros).

    Une classe moyenne qui peine à trouver ses marques

    En progression, elle reste très faible par rapport à une très grande majorité de la population qui est encore pauvre (dont, selon les estimations, 20% à 30% en dessous ou tout juste au seuil de pauvreté relative, 2 dollars par jour au Maroc).
    A la différence de la situation en Algérie et en Tunisie, il est facile de créer son entreprise, et sans être soumis à une taxation lourde en termes de corruption. Tout est dans le « lourd ». Comme partout ailleurs, le petit bakchich accélère souvent les choses, mais on est très loin du racket Traboulsi.
    Une classe moyenne d’affaires commence donc à se constituer, peu à peu, soit grâce à l’off-shoring et à la sous-traitance, soit au contraire grâce à l’exportation dans d’autres pays africains, mais elle reste fragile et peu nombreuse. La situation que je décrivais en 2007 en disant que le Maroc ne manquait pas d’entrepreneurs mais d’entreprises évolue dans le bon sens, en tout cas pour les PME.

    La corruption

    Là c’est loin d’être idéal au Maroc, mais ça se soigne et ça s’arrange. Le Roi en a fait un des grands chantiers de l’année 2011 (et des années à venir), il y a un site permettant la dénonciation des abus, et de nombreux notables et élus passent du temps en prison, au grand plaisir des administrés.
    Malheureusement, le mal est profondément enraciné, notamment dans des secteurs essentiels, comme l’éducation et la santé. La petite enveloppe circule très souvent, pas grand chose, entre vingt et cent dirhams, pour un papier, une autorisation. Ce n’est pas « grand chose », mais ça pourrit le système.

    La classe politique

    C’est une caste installée, où il n’est pas facile d’entrer. A la différence de la Lybie, du Bahrein, la plupart des communautés y ont leur part, dans des secteurs différents, même si les Fassis et le parti de l’Istliqual (héritier des combattants de l’indépendance) y sont majoritaires.
    Les ministres sont souvent cousins, beau-frères, belles-soeurs ou fils et filles de… et le reste de la famille se retrouve à la gestion des affaires.
    Mohammed VI a renouvelé un personnel vieillissant (pour vous donner une idée, dans le domaine syndical, il n’y a pas un leader en dessous de 70 ans), mais les nouveaux ministres et surtout « l’ami du roi », Fouad El Hima, qui a été parachuté à la tête d’un parti créé de toute pièce pour pousser l’Istliqual et le PJD (les Islamistes), sont loin de faire l’unanimité, puisque les manifestants réclament le départ du gouvernement de El Hima.
    Les hommes politiques sont considérés « a priori » comme corrompus, et les jeunes ne s’intéressent pas à la politique (les dernières élections en 2007 ont vu un taux de participation de 27%).

    L’outil internet

    Là les marocains sont des champions. Multiplication des cyber cafés, une blogoma développée, de nombreux sites, une présence très forte sur Facebook, et une grande intégration entre marocains du bled et marocains de l’étranger.
    Le Maroc fait partie des pays qui ont censuré internet. Bien que cela soit aujourd’hui terminé, Google Earth a longtemps été inaccessible, comme certains sites, par exemple Youtube pendant quelques jours, qui diffusait une vidéo « choquante », pour la famille royale.
    Mais la grande fracture entre les internautes marocains et le pouvoir a eu lieu en 2008, à l’occasion de l’affaire Fouad Mourtada, un jeune ingénieur ayant été emprisonné (puis grâcié) pour avoir mis sur Facebook un profil sous le nom du prince Moulay Rachid, le frère du roi. A cette occasion, le gouvernement et la justice ont prouvé leur grande méconnaissance d’internet, et une incapacité grave à communiquer.

    La liberté d’expression et la presse

    C’est plutôt gris. En progrès immense et incontestable par rapport à l’époque du roi Hassan II, la liberté d’expression au Maroc reste confinée à l’intérieur de quelques lignes rouges malheureusement mouvantes, des sujets tabous, la religion, le roi et la famille royale proche.
    Un numéro de l’Express qui présentait un sondage (pourtant favorable à plus de 95% si ma mémoire est exacte) sur les dix premières années du règne de Mohammed VI a été interdit au Maroc, parce qu’on ne fait pas un sondage sur le roi. (Interdiction totalement inutile à l’ère d’internet, qui ne sert donc qu’à donner une mauvaise image).
    D’autres journaux ont eu des problèmes pour avoir évoqué la santé du roi, ou d’autres sujets « du mauvais côté de la ligne rouge ».
    En revanche, on peut sans problème parler - et mal - du gouvernement et des notables, et le controversé Rachid Nini (arabophone) ne s’en prive pas.

    Au Maroc aujourd’hui, on ne met pas les journalistes en prison. Mais on les condamne à des amendes démentielles, qui signifient automatiquement la fermeture du journal. Censure qui s’exerce beaucoup sur les journaux francophones, plus agitateurs d’idées « trop modernes » que les arabophones.
    Pour finir sur le sujet, je dirais que je suis extrêmement critique sur la qualité de la presse marocaine, qui ressemble souvent à une presse de caniveau, ou qui se contente de copier des textes sur internet (Le Matin et Aujourd’hui le Maroc ayant largement pompé dans notre site…)

    La légitimité de Mohammed VI

    C’est le point le plus important, celui qui ne doit jamais être oublié, et qui est parfois difficile à comprendre pour les français. Les marocains sont en majorité très attachés à leur roi. « Attachés » cela ne veut pas dire qu’ils l’adorent, mais ils l’apprécient, ils pensent que le Maroc est une royauté, et que l’évolution politique doit se faire dans le cadre de la royauté.
    Il est un des symboles du pays, et les marocains sont très nationalistes.

    De plus, Mohammed VI a marqué une véritable rupture par rapport à Hassan II. Alors que celui-ci s’est comporté comme un véritable dictateur, violent et brutal, il était aussi, en tant que roi, … comment dire… apprécié, oui, par une partie importante des marocains, et à son décès, des manifestations sincères de deuil ont eu lieu. Mais clairement, si le printemps arabe avait eu lieu avec Hassan II au pouvoir, les marocains seraient sans doute allés aussi loin que les tunisiens, lybiens, égyptiens… entre Tazmamart, ce qu’on appelle « les années de plomb » et Dris Basri, la balance était trop lourde.
    Mohammed VI a clairement changé la donne. Pas autant et pas aussi vite que beaucoup l’espéraient (ceux qui ne sont pas confrontés aux difficultés réelles de la gestion d’un pays comme le Maroc), mais il a mis le Maroc sur la voie d’un développement économique réel, obtenant des fonds de beaucoup de pays, libéralisant et sécurisant les conditions d’investissement, modernisant l’administration (si, si…), développant de grands projets comme le port de Tanger Med et jouant de la proximité géographique et de son rôle essentiel dans la lutte contre l’immigration africaine pour obtenir le statut d’associé avec l’Europe.

    La couverture sociale (avec le système de la CNSS) progresse et n’est plus réservée aux seuls salariés des grandes entreprises. Un très gros effort d’alphabétisation a été fait. Le Roi est un véritable VRP de l’action gouvernementale, sillonnant en permanence le royaume. On sourit beaucoup des communiqués ampoulés de la MAP, l’agence de presse locale, mais en réalité ces sorties nombreuses sont pour le roi un moyen d’avoir un contact direct avec les marocains, de suivre sur le terrain ce qui se passe réellement. Il contrôle l’action de son administration, et de visu, pas sur dossier. Il n’est pas rare qu’une équipe municipale, un préfet, soit en difficulté après une inauguration royale qui aura été suivie d’une visite incognito. Et puis le roi accorde des faveurs, des exploitations, des retraites, bref, il distribue de l’argent et des aides, et adoucit la dureté des temps, pour quelques individus. Ceux ci sont reconnaissants, et les autres espèrent que leur tour viendra.

    Un très solide réseau associatif

    C’est une des choses que tous les analystes reconnaissent : par rapport aux autres pays, le Maroc dispose d’un réseau associatif important, qui permet d’amortir localement les dysfonctionnement du régime, et qui sert de relais entre la population et le roi. Que ce soit la très importante fondation Mohammed V, créée en début de règne, ou son pendant gouvernemental, l’Initiative pour de Développement Humain, ou les multiples relais locaux, aidés des associations internationales très présentes, une bonne partie des choses au Maroc se passe au travers de l’associatif.

    La disparition progressive des bidonvilles

    La lutte contre les bidonvilles a été un des axes majeurs du régime, avec des programmes de relogement extrêmement importants. Dans un certain nombre de grandes villes, les bidonvilles ont aujourd’hui quasiment disparu. En revanche, restent encore de nombreux logements très petits, insalubres, à rénover, mais ce ne sont pas des bidonvilles.
    Il faut aussi savoir que des marocains - minoritaires, mais cependant en nombre non négligeables - ont abusé de ces programmes de relogement :

    • soit en ayant plusieurs logements dans les bidonvilles, et en bénéficiant donc de plusieurs relogements,
    • soit en bénéficiant d’un relogement, et en continuant d’habiter dans le bidonville, et en louant le logement qu’ils avaient reçus,
    • soit bien sûr en combinant les deux méthodes, ce qui permettait d’accroître rapidement son parc immobilier !

    Le programme de relogement s’accompagne donc maintenant d’une destruction des bidonvilles, et même d’une surveillance aérienne.

    Les opposants : les islamistes

    On dit parfois que les opposants islamistes on pris le relais de la gauche marocaine, détruite par Hassan II.
    Composante importante du paysage politique marocain, ils se partagent « grosso modo » entre ceux qui ont accepté de jouer le jeu politique, via le parti du PJD, autorisé, et ceux qui refusent d’entrer dans l’arène politique, comme cheikh Yassine ou cheikh Hamza, qui sont autant des chefs religieux (j’aurais tendance à dire des gourous, voire des chefs de sectes). Cheikh Yassine ayant clairement exprimé qu’il refusait la royauté et souhaitait un régime démocratique et islamiste (ou islamiste démocratiquement porté au pouvoir). En 2006, il avait appelé à l’insurrection populaire, et prétend rencontrer régulièrement le prophète Mohammed, se rattachant ainsi à une tradition chiite et à une révolution iranienne qu’il admire.
    Pour autant, cheikh Yassine est vieux, très vieux. Son mouvement Al Adl Wal Ihsane évoluera sans doute, notamment sous l’impulsion de sa fille, Nadia Yassine, voilée, islamiste, pro-républicaine et en attente de son procès. (Cette situation, un père et sa fille, fortement opposants à la structure même d’un régime n’est pas sans rappeler d’autres situations).

    Les opposants démocrates

    En dehors des islamistes radicaux, il existe d’autres tendances au Maroc pour aller jusqu’à demander l’abolition de la royauté. Mais elles restent confidentielles, puisqu’exprimer cette revendication est un délit passible de prison. Elles réunissent des libéraux, des militants berbères, des descendants de la gauche marocaine. Le plus connu est démocrates marocains est sans doute le prince Moulay Hicham, cousin du roi et quatrième dans l’ordre de succession au trône.

    Exilé aux Etats-Unis pour cause de troublionisme politique, brillant chercheur à Stanford, créateur d’une fondation sur le Monde Arabe, le « Prince Rouge » s’est fait discret, jusqu’à un reportage en décembre 2010 dans « Tel Quel », qui disait grosso modo qu’il s’était assagi, qu’il était pour une monarchie constitutionnelle, et prêt à rentrer servir son pays.
    Est ce l’absence de réponse ? Il s’est ensuite fait de plus en plus présent dans les médias européens (notamment en Espagne, ce qui, étant donné les tensions diverses entre le Maroc et l’Espagne, sur Ceuta, Mellila, le Sahara, n’était peut être pas le plus diplomatique …) et a lourdement insisté sur l’évolution nécessaire, pas la révolution, sur les difficultés actuelles du Maroc, et sur sa disponibilité.
    Pour être très honnête, cette belle tête d’oeuf me rappelle les jeunes diplômés des grandes écoles que je voyais débarquer en entreprise, sûrs d’eux jusqu’à l’explosion en plein vol, faute d’expérience. Moulay Hicham vit une douce existence de riche américain intelligent, il n’a jamais gouverné, il ne s’est jamais colleté aux difficile réalités de la gestion d’un pays… et il est très loin du terrain marocain, où en tant qu’Altesse Royale, il sera toujours « autre » (bref, il est loin de m’avoir convaincue).

    Mais sur place, au Maroc, ou même en exil, une véritable opposition démocratique, constituée ? Je n’en vois pas.
    Sur place, au Maroc, une vraie classe politique, responsable, intègre et compétente ? Je n’en vois pas.

    En résumé, bien que cela soit très loin d’être parfait, la situation au Maroc est moins explosive qu’elle n’était à côté. Un impact économique amorti, un régime politique plus « mou » et en libéralisation, et sur le long terme un sentiment réel d’amélioration rendent une partie de la population moins ouverte aux revendications politiques et économiques violentes.

    2 Comments

    1. Posted 1 mar '11 at | Permalink

      Moi non plus je n’en vois pas!
      Bonne semaine lumineuse!

    2. Isabelle Izza
      Posted 28 mar '11 at | Permalink

      « Pour finir sur le sujet, je dirais que je suis extrêmement critique sur la qualité de la presse marocaine, qui ressemble souvent à une presse de caniveau, ou qui se contente de copier des textes sur Internet (Le Matin et Aujourd’hui le Maroc ayant largement pompé dans notre site…) »

      Bonjour,
      Bien d’accord avec toi, depuis la disparition du « Journal hebdomadaire » qui était à mon humble avis le meilleur , il ne reste plus grand chose !!!
      Telquel, la Vie Eco, lakome.com depuis décembre…….Et puis !!!!
      Les blogs des Marocains….
      En voici un autre sur le net qui vient d’être crée, qui pourrait être pas trop mal d’après ce qu’ils en disent, mais il n’y a que le temps qui pourra nous le confirmer….
      Isabelle

      http://www.demainonline.com/?page_id=2

      http://www.demainonline.com/?p=1575

    Laissez un commentaire

    Votre adresse mail ne sera jamais publiée ou transmise. Required fields are marked *
    *
    *