Depuis la signature et la mise en application très progressive de l’accord Open Sky entre l’Europe et le Maroc, l’offre des low-costs devient de plus en plus importante :
- Jet4You, compagnie privée, membre du groupe TUI, qui opère en code-sharing avec Corsair à partir de la France et de la Belgique.
- EasyJet, qui propose des vols à des prix défiant toute concurrent à partir de Londres et de Barcelone
- TUI et Hapag-Llyod à partir de l’Allemagne
- Transavia la low-cost d’Air France.
En se débrouillant bien, on peut trouver des billets pour 50 à 70 euros le trajet, soit environ 80 à 110 euros en incluant toutes les taxes. Déjà une économie par rapport aux tarifs les moins chers de Nouvelles Frontières ! Pour en profiter au maximum, il faut :
- Réserver ses billets longtemps, à l’avance. Les low-costs ne font pas d’offre de dernière minute, elles passent éventuellement la main à leurs partenaires partenaires, qui vont brader par rapport à leurs prix catalogue, donc par rapport à ue base beaucoup plus élevée. C’est ce qui se passe par exemple entre Jet4You et Corsair.
- Etre flexible sur les dates. Les vols en semaine, décalés de quelques jours par rapport aux dates de vacances classiques peuvent coûter jusqu’à moitié moins cher. Ainsi à Noël, voler le 25 décembre faisait économiser plus de 150 euros sur le billet.
- Selon les dates, préférer Casablanca à Marrakech. Car cette dernière est une destination touristique, alors que Casablanca est plutô “affaires”, donc pas vraiment la cible des low-costs. J’ai souvent opbservé en 60 et 120 euros de différence sur un aller-retour, selon qu’on prend Casablanca ou Marrakech comme point d’arrivée.
Or il y a un train direct de Casablanca à Marrakech, la gare se trouve directement dans l’aéroport, on change à la gare centrale (Casa voyageurs) et on arrive à Marrakech 4 heures plus tard. L’aller-retour en train coûte 220 dirhams, environs 20 euros, et vous avez la possibilité de rencontrer des marocains, et de vous plonger dans la vie du pays. - Eventuellement, acheter l’aller et le retour sur deux compagnies différentes, ou deux aéroports différents. Contrairement aux compagnies traditionnelles, où le trajet simple coûte souvent deux fois plus cher que l’aller-retour, les low-costs vendent des trajets, sans faire de rabais sur les combinaisons. Alors ouvrez plusieurs fenêtres dans votre navigateur et comparez les prix sur les différents trajets.
- Faire attention aux coûts supplémentaires qui sont une part du profit des low-costs. Le billet de base est très bon marché, tout ce qui vient en plus et assez cher. Et notamment les assurances complémentaires qui couvrent peu de choses, en plus d’être chères. Rappellez vous qui si vous payez votre billet avec une carte de crédit (et ce sera touours le cas sur internet) vous être déjà couvert par l’assurance de votre carte.
- Autre surcoût important, les excédents de bagage, où le kilo peut dépasser les 12 euros. Les hôtesses seront normalement intraitables, pas de tolérance de quelques kilos comme sur les compagnies régulières, intraitables aussi sur le poids et les dimensions du seul bagage autorisé en cabine. Si vous prévoyez devoyager lourd à l’aller, ou de rapporter beaucoup de souvenirs, certaines compagnies vos propose d’acheter à l’avance un excédent de bagages, pour une somme entre 10 et 20 euros vous pouvez obtenir une quinzaine de kilos supplémentaires.
- Une exception aux low-costs : si vous êtes sportifs, la Lufthansa vous soigne. Plongeurs, golfeurs, surfeurs, et autres bénéficient automatiquement d’une franchise importante sur les vols internaitonaux (par exemple un bagage supplémentaire de 30 kilos par plongeur).
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