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Arabe, darija, berbère, ou les trois
On parle beaucoup de langues au Maroc : le français et l'arabe standard sont les deux langues officielles (contrats, textes de lois, etc. peuvent être rédigés dans l'une des deux langues), et on y parle le berbère, qui a maintenant ses émissions à la télévision, et qui est enseigné dans les écoles. On y parle aussi un "patois", l'arabe dialectal, qui s'appelle ici la darija. On peut d'ailleurs parler plusieurs versions du berbère, tamazight de l'Atlas central, tachelhit du Souss-Massa, tarifit du Rif... les mots de chacune des langues pénètrent les autres, d'autant plus facilement qu'entre arabe et berbère, les structures de base de ces deux langues sémitiques sont plus proches que du français.
Les noms de lieux sont souvent berbères, et en particulier les noms de villes qui commencent par un Ta, la marque du féminin en amazigh. Les Tizi sont des cols (et donc on ne doit pas dire le col du Tizi n'Tichka), les Ifri sont des grottes, les Ighil sont des collines, les assifs sont des rivières, des oueds (ou wadis) en arabe. Le djebel est lui aussi un mot arabe, en amazigh on parle d'adrar...
Même au coeur du pays berbère, certains mots arabes ont fait souche, comme le mot kasbah, qui vient du mot arabe pour un roseau, et qu'on appellerait plutôt igherm en amazigh. La medina désigne tout simplement la ville, qui peut-être (relativement) nouvelle comme Fès El Jedid ou El Jadida.
Les salutations
Se saluer, c'est d'abord échanger des voeux de paix pour l'autre, "Salam aleikoum" (qui est la racine de salamalec). Aussitôt après cela, on va se demander si "ça va" (Labès ? Maantanit ?) et ne jamais se satisfaire du "bien, grâce à Dieu" (Labès Bekher, Hamdulillah, Koulchi labès, koulchi mziane, barakallahoufik). On a donc vérifier que tout va bien, la maison (Tigmi en berbère), la famille (Familia en darija), les enfants (Isharan, en berbère), le travail, la santé, et tous les membres de la famille que l'on connait. Et à chaque fois assurer l'autre que tout va bien.
On peut aussi dire, en berbère "Azul" ou "Lâaoun", et en arabe, si on est le matin, "Sba el kher" (Bonheur du matin), et dans l'après-midi, "Massa el kheir" (Bonheur du soir).
Si on se sépare pour un petit moment, on se dira en berbère "haraska" (à demain), "haraska sba" (à demain matin), ou "harasra" (à tout à l'heure).
Et pour dire merci, on dira choukran (bezaf pour beaucoup), ce à quoi on répondra "Llah choukran allah wajib", ou "Blajmil" ou "Assfwan" (mais ce dernier beaucoup plus rarement). Quand on veut demander quelque chose, ce sera "min fadlik" ou "aafak"
La nourriture
Cet aspect important de l'hospitalité marocaine se traduit par les injonctions de votre hôtesse qui veut vous voir finir le plat, tisch en berbère, koul en arabe. Une fois que vous vous serez régalés avec le pain (khrobs en arabe, arum en berbère), le tajine, et le thé, atay, qui soit avec de la menthe, bin nâa-nâ ou avec de l'absinthe bin chebâa, vous lui direz que vous rendez grâce à Dieu pour la fin de ce repas, "Llah ekhlef", à moins qu'il ne vous reste encore un peu de place pour un café, khawa, éventuellement avec du lait, halib.
Apprendre le marocain.
Un livre excellent, en transcription en alaphabet romain, "On peut tous apprendre l’arabe dialectal". A la fois un vocabulaire important, des explcations sur la vie marocains, "On peut tous apprendre l’arabe dialectal", de Nicole Mermoud ne se trouve plus qu'au Maroc.