Rosa Damascena
La politique de « villes fleuries » qui, depuis plusieurs années, a enrichi les parterres et les parcs de villes comme Marrakech, Ouarzazate, casablanca, prévoit un grand parc de près de 15 hectare le long du fleuve, et la plantation d’un million de fleurs par an.
Pourquoi ? Pour l’idée romantique de pouvoir offrir une rose par habitant. Peut-être pour faire concurrence à la vallée des Roses ? Après tout, pourquoi pas ? C’est bien à Fès que sont fabriqués, selon la tradition d’Alep, des savons à la rose que vous trouverez bientôt dans notre boutique.
Parcouru de seguia, ces petits ruisseaux d’irrigation, et parsemé de fontaines, selon la tradition du jardin arabe, le jardin botanique de Fès présentera, outre ses nombreuses roses, des collections de plantes méditerranéennes, et de plantes médicinales.
La pharmacopée berbère est riche en remèdes à base de plantes, comme toutes les médecines traditionnelles. La rose, le safran par exemple, ont des vertus médicales. Le henne est un antiseptique, la menthe, le thym sont utilisés en décoction. Et puis les herbes sèches entrent dans bien des préparations des herboristes… ou des fquihs. On est à la frontière entre médecine et magie.
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