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  • Une rencontre à Majorelle

    Les jardins Majorelle sont un délice pour les yeux, et un cauchemar pour les photographes. Comme partout au Maroc, trépied et flash sont interdits, vous forçant à de difficiles acrobaties dès que vous cherchez à faire une macro de fleurs. Soi-disant parce que les trépieds sont le signe des photographes professionnels, pas des amateurs de photo. Il faut donc empêcher qu’un professionnel arrive à faire LA photo originale de Majorelle, celle que personne n’a jamais faite, celle qui s’arracherait à prix d’or parce que personne ne l’a jamais vue…

    Car c’est cela le premier cauchemar de Majorelle. Combien de millier de photos des gros pots jaunes contre des murs bleus, et perdue dans ce même mur bleu, combien de milliers de photos de la porte rose et verte ?

    Les fontaines sont un peu moins fréquentes… il faut arriver à saisir un moment où personne n’est dans le champs, et où, suprême chance, un oiseau vient se poser. Tout cela dans la bonne lumière et le bon angle.
    Car il y a foule à Majorelle, toute l’année , de 8h30 à 18h30, et les moments où il est possible de faire une photo sans une silhouette devant le pavillon ou le petit bassin se comptent en secondes, entre de longs quart d’heure d’attente. C’est le deuxième cauchemar de Majorelle.

    Aujourd’hui, j’ai fait une photo un peu différente à Majorelle. En réalité, elle pourrait être prise n’importe où ailleurs, mais ces deux petits chatons, aux grands yeux d’un bleu tellement plus doux que celui de Jacques Majorelle, indifférents à tous les passants qui les admiraient sans oser les toucher, ces deux petites boules de fourrure étaient adorables.

    J’ai passé deux heures heureuses dans les jardins. Chercher une belle photo est un grand plaisir, même si on ne la trouve pas. Cela aide à regarder le monde, les circonvolutions des cactus, les nuances dans les carrelages, la texture des grands pots de terre. J’ai profité des contre-jours du soleil couchant dans les pointes des succulentes, et des ombres dansantes des palmiers sur les murs ocres.

    J’ai deviné le départ des derniers visiteurs au silence grandissant du jardin, où on entendait murmurer les fontaines, les pépiements des oiseaux remplissaient l’air, le roucoulement des colombes se mêlait au lointain appel à la prière du soir.

    Je me suis assise sur un banc, dans une allée de côté, en profitant de la fraîcheur qui tombait, attendant que le gardien vienne me chercher pour fermer les portes derrière moi.

    Nous sommes revenus doucement, les palmiers s’agitaient sur notre passage, envol des oiseaux qui se croyaient déjà tranquilles.

    Je suis ressortie heureuse, de deux heures passées dans la beauté du jardin, avec des souvenirs plus précieux que des photos. J’aime rêver à Majorelle…

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