En Septembre 2007, le Maroc vote pour élire ses députés.
La campagne électorale n’a pas la même signification ni le même retentissement au Maroc qu’elle pourrait l’avoir dans un pays européen. D’abord parce que la constitution ne donne qu’un rôle de discussion au Parlement, le Roi n’a aucune obligation de suivre ses avis.
Ensuite parce que dans un pays à forte tradition familiale et tribale, où près de 50% des adultes sont encore illettrés, le vote est - surtout dans le Sud - plus fait en fonction de la personnalité du député et de ses attaches locales que de son programme ou celui du parti auquel il appartient. D’un autre côté beaucoup de jeunes ne votent pas, tout simplement parce qu’ils ne pensent pas que cela soit utile.
Mais les élections sont vues ici comme un test, et une étape importantes. Elles se négocient depuis plus d’un an, le pouvoir royal décidant avec les partis des investitures, et donc d’une certaine façon de la future chambre.
La multiplication des partis est aussi une chose qui rend le débat un peu compliqué à comprendre pour nous.
Pour ceux que cela intéresse, un très bon site : Élections Maroc
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