Notre désert n’est pas un grand erg saharien comme ou , mais un désert très rocailleux, parsemé de schistes noirs et de carrières de marbre.
L’Oasis naturelle de Serdrar
L’Oasis de Serdrar est à quelques kilomètres de Mezgarne. On peut s’y rendre à pied, ou pour la journée, et y pique-niquer. L’oued Serdrar est asséché, bien sûr, et on voit son tracé, plus caillouteux et bordé de fleurs et de lauriers-roses avant de se perdre dans le désert, mais il y a un puits. Des nomades Aît Haddidous y viennent régulièrement puiser de l’eau (nous l’utilisons pour la cuisine) et y faire boire leurs chèvres.
Jeune nomade berbère à Serdrar
est un désert extrêmement chaud. Elle se poursuit jusqu’à l’Algérie et au grand reg occidental, et là-bas, on raconte des histoires de gens perdus qui furent littéralement grillés en deux jours. Vers , elle est plus douce, presque en fin de “vie” et déjà tempérée par la proximité de .
La fin de l’oasis de Serdrar, le lit de l’oued se perd dans le désert
Les nomades se sont peu à peu semi-sédentarisés dans des petits douars autour de Tazzarine, comme Serdrar ou Timganine. Les femmes restent au village et les enfants sont scolarisés, mais les hommes continuent à nomadiser avec leurs troupeaux de dromadaire.
Zohra et son petit frère
C’est pour cela qu’il faut toujours réserver pour les méharées à Mezgarne… car le troupeau peut être un peu éloigné, à un ou deux jours de marche !
2 Comments
bonjour Marie Aude,
est-ce que l’oasis que tu présentes est celle de la carrière de marbre (au sud est de l’oasis de Mezgarne)?
Je voudrais en savoir plus sur cette carrière dans laquelle les conditions de travail m’avaient étonné (marteau piqueur, bruit… par une forte chaleur).
Salut à toi et à toute l’équipe, vous devez rentrer dans la saison délicieuse et vous régaler des gâteaux du ramadan le soir venu.
Bises FA
Bonjour François :)
Oui c’est bien cette carrière. Les petites carrières sont données en concession à de petits entrepreneurs privés, et bien sûr les conditions de travail sont assez catastrophiques, sans aucune notion de sécurité.
Néanmoins, elle ne doit pas travailler beaucoup, car moi je n’y ai jamais vu d’ouvriers.
Les blocs sont laissés sur place, et ensuite directement ramassés par le concessionnaire (une des multiples sociétés de l’ONA) quand il fait sa tournée.
“Mobela” comme on dit (c’est transmis) Ramadan est encore supportable cette année effectivement. Dans 2 ou 3 ans, au coeur de l’été ce sera autre chose…
Quant est ce que tu reviens ? ;)
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