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  • Babel (déception)

    En décembre, un ami me téléphone, me parle de Babel, et m’annonce que la partie marocaine se passe à Tazzarine. (ou Tazarine, comme ils l’écrivent dans le film… le charme des retranscritions, les Marocains disent Tazarine, et les guides touristiques écrivent avec deux z).

    Je suis un peu surprise, normalement un tournage de film avec Brad Pitt, chez nous, j’aurais dû le savoir.

    Et puis le temps manque avant de partir, le temps manque au Maroc, bref, je suis allée voir le film hier.

    J’en suis ressortie avec une curieuse impression, qui, vous le sentez bien, est moyennement positive.

    Est-ce que j’ai été trop prise par les invraisemblances du scénario, par le fait que ce n’était pas Tazarine, que ce n’était pas comme cela chez nous, pour me laisser embarquer dans l’histoire ?

    Et quelle histoire au fait ?

    Un couple de touristes américains, lui Brad Pitt un peu grisonnant, elle Cate blonde merveilleusement nerveuse.

    D’ailleurs, la scène au petit restaurant au bord de la route est une merveille, mains nettoyées avec les lingettes, demande de quelque chose qui ne soit pas gras, refus hystérique des glaçons qui pourraient contaminer le Coca … tiens première anicroche avec « ma » réalité, les marocains savent bien qu’on n’aime pas boire de l’eau, et j’ai rarement vu des glaçons. Quand j’en vois, ils sont utilisés dans un sac plastique, pour un rafraîchissement extérieur, mais pas mis dans un verre, bon passons…

    Bref, ce couple parti pour un voyage de « réparation » au Maroc (suite à la mort de leur nourrisson dans son sommeil) a laissé ses deux enfants aux bons soins de leur nourrice mexicaine immigrante illégale qui doit absolument passer la frontière pour aller assister au mariage de son fils, mais c’est la catastrophe elle ne peut pas laisser les enfants à qui que ce soit, et elle va donc les emmener avec elle.

    Pendant ce temps, au Maroc, c’est aussi l’enchaînement des catastrophes.

    Deux jeunes bergers, dans la montagne, s’entraînent à tirer avec un fusil de chasse. Ce fusil a été vendu à leur père pour tuer les chacals, et celui qui leur a vendu le fusil l’a reçu en cadeau d’un touriste chasseur japonais.

    Quelle pirouette pour arriver à introduire dans le scénario la troisième partie du monde et ce japonais et sa fille sourde emmurée dans son silence au milieu des bruits assourdissants de Tokyo (on voit bien quand même la force des symboles, et au cas où on n’aurait pas compris, quelques scènes dans une discothèque, où le son se coupe brusquement nous mettent bien les points sur les idéogrammes).

    D’ailleurs, à part la chasse au faucon dans le désert (un spectacle splendide), j’ignorais que le Maroc était une destination de chasse pour touriste internationaux et fortunés. Vu que le dernier lion de l’Atlas a été tué en 1922, que la gazelle à quatre pattes est plutôt rare, et qu’aux dernières nouvelles le dromadaire ne se chasse pas à l’affût, je n’avais jamais pris le Maroc pour une destination cynégétique de premier ordre….

    Chemin de nomadisme

    Chemin de nomadisme

    Donc nos deux gamins partent dans les montagnes avec leur troupeau de chèvres, et moi j’attends toujours qu’on arrive à Tazarine, là on est plutôt du côté du M’Goun, du djebel Sagho ou des pistes du côté de M’semrir et Tamtatouchte.

    Et voilà notre coup du destin, nos deux gamins, se disputent à propos du fusil, l’aîné tire comme un pied et prétend que le fusil est mauvais, le plus jeune, qui tire correctement, veut lui montrer à quel point le fusil tire juste, épaule, vise le bus, tire, rien ne se passe, à si le bus s’arrête, voilà la balle est venu se loger quelque part dans l’épaule de la belle blonde endormie.

    Pire que l’accident dans le Tichka de cet hiver !

    Désolée, mais je n’arrive pas à y croire, pour des tas de raisons.

    Le fusil coûte cher. Le père l’achète 500 dirhams, pour des familles pauvres comme celle montrée, qui n’ont pas de revenus réguliers, c’est une énorme somme (un ouvrier touche environ 50 dirham pour une journée de travail de 10 heures). Bref ce fusil précieux est confié comme ça aux enfants, sans précautions, sans entraînement (alors que le père lui même voit bien que son aîné tire mal).
    Ça a d’autant moins de sens qu’on est là dans une tribu de berbères des montagnes, ceux qui se sont soumis très tard, et qui savent encore ce qu’est une arme, et ses dangers.

    Et de la même façon, que des gamins suffisamment débrouillés pour garder des chèvres, dans un monde où la viande qu’on mange est celle qu’on a tué, où les poulets ont des plumes et doivent être égorgés, au lieu de pousser dans des barquettes cellophanées, que ces gamins prennent le risque de tirer sur un bus…. ce ne sont pas les jeunes désoeuvrés qui se font un carton sur des voitures comme dans les banlieues, et, non, je n’arrive pas à y croire.

    Mais il faut faire un film, n’est-ce pas ?

    Après ça commence le pire.
    Notre bus tout en émoi se demande ce qu’il faut faire… Ouarzazate est trop loin, il n’y a pas d’hôpital à proximité, bref le chauffeur du bus lui propose de faire demi tour, en direction de Ouarzazate et d’aller chez lui, à Tazarine.

    Nous sommes donc plutôt vers Alnif, nos bergers devient être dans le Sagho.

    Et on arrive à Tazzarine par la route, à un moment un panneau pour tourner à gauche, Tazzarine est à dix kilomètres. Effectivement, on voit bien l’entrée Est de Tazzarine, avec la route qui part vers la gauche, vers notre douar, et puis sur la droite la téléboutique souvent fermée, au pied de la colline surmontée d’un vieux borj effondré.

    Palmeraie de Tazarine

    Palmeraie de Tazarine

    Ce sera tout ce qu’on verra de Tazzarine dans le film.
    Au lieu de continuer tout droit pour aller au centre (là où il y a la station service, l’hôtel, et un peu plus loin le caïdat, et encore un peu plus loin le le grand hôtel avec piscine, en tout cinq minutes de route), le car continue à traverser un village de maisons plates accrochées à flanc de montagne, une petite route pas goudronnée, bref un truc comme ça, croise des femmes habillées … pas comme des filles de Tazzarine, mais comme des berbères des montagnes, ou voilées lourdement, comme des arabes.

    Le long des murailles

    Le long des murailles

    Dans le sud, l’habillement est encore traditionnel, et surtout pour les femmes, on peut reconnaître leur village et donc leur tribu à leur façon de s’habiller.
    Les femmes de vallée du Draa ont de larges jupes, un foulard souvent de couleur vive noué sur la tête, et un long châle noir brodé de laines de couleurs vives.

    Les berbères des montagnes ont des jupes moins larges, et le plus souvent juste un foulard noué sur la tête. Les femmes totalement voilées de noir, sans broderie, avec le voile descendant jusqu’en bas, et retombant assez bas sur le visage appartiennent aux îlots de population arabe.

    Dans la grand' rue

    Dans la grand’ rue

    Donc nous sommes à Tazzarine, mais sur une route de terre battue, on a sans doute voulu casser le goudron récemment, et il y a plusieurs groupes de femmes venues sans leurs maris, de différents villages de la région, qui se promènent dans la rue.

    A ce moment là, mon bus, enfin le bus, prend à droite (alors qu’il y a une paroi rocheuse à cet endroit là à Tazzarine), et monte…

    Tazzarine est un village de la vallée du Drâa. Les habitations anciennes sont dans les vieux ksours, des petites rues étroites, souvent couvertes, avec des angles très serrés, où une voiture passe difficilement.
    Les maisons des ksours ont plusieurs étages, elles ne sont pas séparées les unes des autres comme le montre le film. Et les quelques maisons qui ont été construites sur les hauteurs sont des maisons modernes en ciment….

    Finalement, on pose cette pauvre femme dans une maison, sur un sol recouvert à peine d’une natte. Il fait chaud, le ciel est couvert et lourd, les autres touristes qui croient à un attentat terroriste ont peur et veulent repartir, Brad Pitt essaye de les en empêcher, le bus pourrait toujours lui servir à quelque chose (mais quoi…) et il se précipite quelque part, manifestement vers le seul téléphone du village, pour essayer de joindre sa soeur, restée aux USA, pour qu’elle gère tout ça, appelle l’ambassade, s’occupe des enfants (qui entre temps sont partis s’amuser au Mexique).

    Même… même si il n’y avait pas une densité impressionnante de téléboutiques à Tazzarine…
    Même… si le film avait été tourné avant l’arrivée de l’ADSL…
    Vous y croyez, vous, à un chauffeur marocain de bus pour touristes américains qui n’a pas de téléphone portable ?
    A un village marocain où il n’y a pas de téléphone portable ?
    Moi non.
    Mais vraiment pas.

    Suit une histoire encore plus irréaliste, la soi-disant seule ambulance (en fait il y a deux ambulances à Tazzarine et deux dans les environs) n’arrive pas, sans qu’on sache pourquoi et les touristes terrorisés se sauvent dans le bus pendant que Brad Pitt a le dos tourné.

    Là non plus, côté mentalité américaine, je n’y crois pas…. Je ne peux pas y croire, tout simplement.

    Quant à l’ambulance, en fait on l’apprendra à la fin, l’ambassade n’aurait pas voulu de l’ambulance, et voulait se faire une évacuation en hélicoptère, (comme en Iran) et soi disant le Maroc ne voulait pas ouvrir son ciel à un hélicoptère américain.

    Je me permet donc de signaler aux réalisateurs de ce film que l’armée marocaine et les services d’urgences marocains, comme ceux des compagnies d’assistance et de rapatriement, disposent d’un certain nombre d’hélicoptères, et que en aucun cas on ne laisserait une femme blessée dans une ville comme Tazzarine pendant plus d’une journée avant que les secours n’arrivent….
    (en l’écrivant j’y crois tellement peu que je vérifie sur la fiche du film, oui cela dure bien plus d’une journée).

    Et, cerise sur le gâteau, l’épisode de la suture… la femme saigne, il faut fermer sa blessure, on est allé chercher un médecin, le seul médecin de Tazzarine… qui se révèle être un vétérinaire « à l’ancienne » qui fera une suture avec une grosse aiguille à peine stérilisée sur la flamme d’un briquet et un fil dont il ne vaut mieux pas se demander où il est passé.

    Seuls les villages les plus reculés des montagnes de l’Atlas n’ont plus d’infirmier aujourd’hui. A Tazzarine, en plus des deux ambulances, il y a un infirmier, et un docteur… Infirmier que j’ai croisé plusieurs fois lors de mon dernier séjour. Et qui a tout le matériel le plus stérilisé possible, par exemple pour pouvoir faire les circoncisions sans risque !

    Bien sûr, je chipote. J’ai focalisé sur Tazzarine, parce qu’on m’avait dit que ce film s’y passait. Au lieu de Tazzarine on aurait dit le nom d’un petit village perdu à 4 ou 5 heures de piste, dans le Sagho où le djebel Kissan, je n’aurais sans doute pas été aussi attentive aux détails qui clochent.

    Mais il n’était pas possible non plus d’écrire cette histoire, il n’est pas possible d’amener un car Pullmann rempli de touristes américains plutôt seniors dans ce style de petits village loin de tout.

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    Je n’émettrai aucune opinion sur la plausibilité de la partie nipponne du film. Je ne connais pas cette culture, je suis peut être surprise par des choses vraies…

    Il est peut être dommage de rester en dehors d’un film pour des détails dans l’histoire. Le propos de Babel n’est pas de parler du Maroc, il est de montrer, aux trois coins du Monde, des gens, isolés dans leur douleur, dans leurs problèmes, à la fois très éloignés les uns des autres, et très proches, très semblables (enfin si j’ai bien compris). Mais le film s’approprie un endroit que j’aime, il utilise le nom de Tazzarine, il prétend montrer ce qu’est la vie dans ce village, et ce qu’il montre est faux.

    Déjà que Tazzarine (ou Tazarine) est plutôt mal traité par le Routard et le Lonely Planet, qui n’y voient « rien » de beau, si en plus on le présente comme un trou perdu, sans ambulance, sans médecin, sans cyber café…

    En revanche, j’ai beaucoup aimé la photo de ce film. Les décors sont splendides, et surtout, pour accompagner l’humeur triste de Brad Pitt, le soleil n’est pas là. Les paysages, sous cette chape de nuages qui étouffe et alourdit les couleurs, fait ressortir les ocres, les rouges, les noirs des pierres, sont splendides. Notre pays est beau, sous le soleil, sans le soleil…

    La palmeraie de Ouarzazate

    La palmeraie de Ouarzazate

    10 Comments

    1. Pas à pas se fait notre chemin
      Posted 6 fév '07 at | Permalink

      j’ai lu avec attention, non pas l’histoire du film mais l’histoire du maroc et il n’y a que ça qui existe
      merci pour ces minutes de depaysement
      patrick

    2. Anonymous
      Posted 8 fév '07 at | Permalink

      pour ma part, j’ai trouvé le film très réussi car il exprime bien la « non-écoute » entre les individus (j’ai particulièrement apprécié que soit soulignée l’interprétation fausse - parce que hâtive- des journalistes à la fin du film, lorsqu’ils émettent l’hypothèse qu’il ne s’agit non pas d’un accident, mais de terrorisme). Pour le reste, je comprends que vous soyez déçue des subterfuges utilisés pour servir l’histoire du film. Mais dites-vous que pour un « touriste » amoureux du maroc, la fascination est intacte. A tel point que j’ai repris des billets pour le printemps prochain !

    3. Posted 8 fév '07 at | Permalink

      @ Anonyme

      Merci de votre passage :) et bon voyage au printemps.

      Pour en revenir au film, y a-t-il réellement une non-écoute ? Pas dans la famille marocaine, pas dans le couple américain. En tout cas je ne l’ai pas perçue. Les deux moments où je vois vraiment une non-écoute dans ce film sont quand le neveu franchis de force la frontière américaine, parce qu’il est saoul, et la jeune japonaise au milieu de ses camarades, parce qu’elle est sourde-muette.

      C’est en fait ça qui me dérange « sur le fond » dans ce film, que l’idée fondamentale ne puisse être servie que grâce à des tours, des trucs mis là pour ça, dans l’histoire - comme pour la partie marocaine.

      Sur ce thème, il y a d’autres films, à mon goût plus subtils, comme par exemple American Beauty, ou Cris et Chuchotements…

    4. Scheiro
      Posted 18 fév '07 at | Permalink

      Le fusil coûte cher. Le père l’achète 500 dirhams, pour des familles pauvres comme celle montrée, qui n’ont pas de revenus réguliers, c’est une énorme somme (un ouvrier touche environ 50 dirham pour une journée de travail de 10 heures).

      Même cette explication ne tient pas, Marie-Ange. Il suffit de connaitre la législation marocaine sur les armes à feu pour savoir qu’il est quasi-impossible [au bled rien n'est impossible] pour un chasseur étranger de rentrer avec un fusil au Maroc et que, si c’était le cas, le chasseur en question aurait tout intêret à ne pas perdre son arme et encore moins à la vendre.

      Mieux encore, et, en admettant que ce senario soit possible, dans un pays où TOUT se sait, un aghoubi de la montagne sans aucune relation ne conserverait pas 1/4 d’heure un fusil de prix sans qu’une autorité quelconque viennne mettre le nez dans ces afaires.

      Par contre il existe bien des sociétes de chasses pour gens aisés aux Maroc, comme Chassatour dans la région de Moulay Bousselhem, mais ces sociétés mettent des fusils à disposition des chasseurs-touristes qui forment la clientelle.

      Quand au film, il est évident que c’est le genre de navet qui ne tient pas la route une seule seconde, mais face auquel les gentils spectateurs retrouvent tous les clichés qu’ils avaient déjà en tête avant même de payer la place de ciné ;-))

    5. Marie-Aude
      Posted 18 fév '07 at | Permalink

      N’étant pas chasseuse, autrement qu’en photo, la législation, je ne connais pas :)
      Mais c’est vrai que le moment où la police « cherche » le possesseur du fusil m’avait semblé un peu bizarre… bon peut être il n’y avait pas de mokadem dans le coin ? :)

    6. youssef
      Posted 30 nov '07 at | Permalink

      es joli bie bien moi ji restaurent palmerais alnif bienvenu a alnif

    7. Posted 30 nov '07 at | Permalink

      wach wach zin dakchi dyalkom bzaf arkninsnimir bzaf

    8. jo
      Posted 9 nov '08 at | Permalink

      je pense que vous avez quelque peu ommis que ce n’était qu un film d’ailleurs il n’y a aucune pretention de decrire la realite ou des faits réels…Croyez vous que tous les films que vous avez pu regarder jusque la n’était pas plus que des histoire des fois tirées par les cheveux.
      Un film sert de divertissement ou alors regardez des documentaires, alors peut etre pourriez vous critiquer.
      Vous attachez trop d’importance a certains détails comme le lieu qui apparament serait faux…et alors?expliquez moi le probleme…
      le telephone portable, bien souvent on ne capte pas ou plus de credit pour appeler…
      Alors arretez de trop penser vous allez avoir mal a la tete a force

    9. brahim
      Posted 6 mar '09 at | Permalink

      beinvenu a alnif cafe restaurant palmiers ……

    10. badaouia
      Posted 9 sept '09 at | Permalink

      bonjour
      Moi aussi j’étais déçue comme vous ,en plus de tout ce que vous avez dis a propos des endroits ,de l’habillement des femmes…ect j’étais surprise par la façon dont on a traité les touristes surtout dans un bled ,ou est l’hospitalité marocaine ?????, ce n’est pas de nos habitude de laisser un passon sans l’invité a manger ,meme les familles les plus défavorisées dans le plus loin coin du maroc ,un douar peu nourrir un bus de touristes ,puis la vielle femme avec la pipe ça m’a choqué en étant une femme de sud marocain ,ce ne sont pas nos femmes qui fument ,je trouve que c’est humiliant ,mais quoi dire comme on a déjà dis dans les commentaires ce n’est qu’un film qui n’a rien de réalité

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