Tazzarine est une petite ville au bord de la vallée du Drâa, mal-aimée des guides qui n’y trouvent rien de beau ou de remarquable. Certains vont même jusqu’à dire qu’elle est « plutôt laide » (« Le guide du Routard »).
Mais en fait, ils ne connaissent pas Tazzarine (ou Tazarine, comme l’écrivent les marocains). La route goudronnée, qui date seulement d’une quinzaine d’années, ne passe pas au coeur du village, mais - à l’époque - à l’extérieur. En conséquence, comme une petite ville-champignon des temps de la conquête de l’Ouest américain, s’est construite une longue rue commerçante, moderne et bétonnée, à peine agrémentée par quelques kasbahs qui appartenaient aux douars anciennement excentrés.
Oui cette grande rue est laide.
Mais le coeur du vrai Tazzarine, celui qui se visite en prenant sur la gauche à l’entrée du village, et en s’enfonçant dans les rue tortueuses de la palmeraie, est plein de merveilles cachées.
Comme par exemple le marabout de Sidi Ben Haki, qui se dévoile entre les palmes au soleil couchant.
Marabout de Sidi Ben Haki, Tazzarine
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